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Faune

La réserve naturelle abrite une grande diversité d'espèces

Des espèces protégées

Mammifères, reptiles et amphibiens composent ce riche patrimoine naturel. On dénombre, par exemple, une quinzaine de chauve-souris sur les 34 que compte la France. Elles sont souvent protégées au niveau national car leur effectifs sont en forte régression du fait d’activités humaines qui leurs sont défavorables.

La faune associée aux landes est elle aussi particulière. Les reptiles, attirés par la chaleur du granite, viennent se réchauffer sur les espaces plus dégagés de la lande. Mais ils doivent rester vigilants, puisque les rapaces guettent, et notamment le Circaète Jean-le-blanc.

Côté insectes, les gorges abritent de vraies raretés. Le Lucane cerf-volant par exemple, est un coléoptère affectionnant les vieux chênes, et dont les mandibules du mâle peuvent atteindre des proportions spectaculaires. La réserve accueille également le Carabe hispanique, un coléoptère qui se nourrit de vers ou de limaces.

On peut enfin rencontrer le petit papillon bleu nommé Azuré du serpolet, dont le cycle de vie est extraordinaire : il a  besoin des fleurs du thym serpolet et d’une espèce de fourmi pour vivre. Une fois fécondée, la femelle va pondre ses oeufs sur le thym serpolet. Après l’éclosion, la chenille se nourrit des fleurs, puis se laisse tomber au sol. Là, ses sécrétions sucrées attirent des fourmis de l’espèce Myrmica sabuleti, qui saisissent l’opportunité et la transportent dans la fourmilière. Jusqu’à sa transformation en chrysalide, elle sera soignée par ses hôtes et alimentée avec leurs larves. Sur la réserve naturelle et les prairies aux alentours, on ne trouve l’azuré que sur quelques prairies sèches bien préservées grâce à des pratiques agricoles traditionnelles.

Un site ornithologique d'exception

La diversité des biotopes, l’inaccessibilité de certaines zones, le rôle de couloir de migration et la présence du plan d’eau de Grangent font des gorges de la Loire un site ornithologique exceptionnel.

Plus de 100 espèces ont été recensées, on y trouve notamment des rapaces prestigieux comme le rare Milan royal et le Milan noir. Il est également possible de voir régulièrement planer au-dessus de vos têtes le Circaète Jean-le-Blanc, rapace mangeur de reptiles, à la recherche de son futur repas : lézards verts, couleuvres verte et jaune ou vipères aspic, sont ses mets favoris.

Le Grand-duc d’Europe, emblème de la réserve, niche quant à lui dans les falaises des gorges. Avec une envergure pouvant dépasser 1,80m, c’est le plus grand rapace nocturne d’Europe. Super prédateur, il se nourrit de mammifères, oiseaux, insectes ou encore de poissons, qu’il chasse à la nuit tombée lors d’un vol silencieux.


Galerie photos

Sympetrum déprimé - K.Marie-Louise-Henriette
Azuré du serpolet (Maculinea arion) - M.Villemagne
Circaète - R.Bogey
Argus frêle - K.Marie-Louise-Henriette
Ascalaphe souffré male - K.Marie-Louise-Henriette
Barbastelle
Bihoreau gris - K.Marie-Louise-Henriette
Circaète Jean-le-Blanc - K.Marie-Louise-Henriette
Cordulegastre annelé - K.Marie-Louise-Henriette
Cuivré mauvin - K.Marie-Louise-Henriette
Grand Duc Bruyat - LPO R.Genoulhac
Lézard à deux raies - K.Marie-Louise-Henriette
Pie-grièche écorcheur - K.Marie-Louise-Henriette
Salamandre tachetée - K.Marie-Louise-Henriette
sonneur à ventre jaune - R.Bogey

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